Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, THE FABELMANS de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. A partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.
Critique
Du haut de ses 75 ans et du loin de ses 40 long-métrages, Spielberg explore un retour aux sources, à l’enfance, aux fondements. Où, dans un mélange d’empirisme et de virtuosité, d’humour et de déséquilibre, l’on traverse avec humilité et jubilation sa vision sur le cinéma, Hollywood, l’Amérique. Par une ode flamboyante à l’artisanat, l’on s’immisce dans sa méthode, se laissant captiver par ce film monde, où les pouvoirs extraordinaires du 7e art sont sous nos yeux régénérés : ici le cinéma rend visible, révèle, permet la magie, crée un au-delà. Alliage extra-fin de pur plaisir à la sauce teenage movie et de méditation sur le cinéma, The Fabelmans, limpide, emporte tout sur son passage !